E & C : Syntec Evolution professionnelle présente, ce 21 juin, sa procédure d'habilitation des coachs. Pouvez-vous présenter cette démarche ?

S. de F. : Au sein du Syntec, nous avons mis en place une commission coaching. Dans ce cadre, sans vouloir prendre la place d'autres représentants du coaching en France, nous avons jugé utile d'instaurer une sorte de labellisation pour les coachs recrutés dans les 23 cabinets adhérents et pour nos consultants voulant évoluer vers cette spécialisation. Ce métier prend, en effet, de plus en plus d'importance dans nos activités, même si celles-ci demeurent le conseil en évolution professionnelle, comme l'outplacement et les bilans.

E & C : Quelles sont les étapes de cette habilitation ?

S. de F. : La première étape consiste en une présélection sur dossier. Il s'agit là de relever, dans le parcours, dans le profil et dans les motivations du candidat, différents critères «incontournables». Parmi eux, dix ans d'expérience professionnelle et la connaissance du fonctionnement des entreprises et des organisations. Il faut également qu'il ait entrepris une démarche de développement de ses compétences relatives à la relation interpersonnelle. Passé ce premier filtre, nous présentons le candidat à un jury, composé d'un représentant du cabinet concerné par la candidature, d'un membre de la commission coaching et d'un superviseur externe. Nous procédons ensuite à différentes évaluations à l'aide d'un entretien de motivation, de mises en situation de type assessment-développement, voire d'outils psychométriques. Par ailleurs, nous passons en revue 16 critères d'habilitation. Ils concernent le respect de l'autre, l'empathie, la capacité d'écoute, le sens du résultat... Le jury délibère à l'issue de cette journée et décide si le candidat peut ou non prendre l'appellation de coach au sein du cabinet.

* Responsable pour Syntec de la commission coaching.