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Les Pratiques

Des aides à l'emploi pour l'usine Florette

Les Pratiques | Expériences & Outils | publié le : 07.06.2005 | B. L.

Florette, qui a ouvert son usine sur la zone Actipôle de Cambrai, en juillet 2004, a particulièrement profité du dispositif de GPID (gestion prévisionnelle des implantations et du développement). Et ce, bien que la société ait disposé d'un délai de recrutement particulièrement court. En effet, l'embauche de 70 collaborateurs, lancée en juillet 2003, devait être suivie de l'ouverture d'un atelier de formation dès le 21 octobre. Quant au démarrage de la production, il était programmé pour le mois de décembre.

« Grâce à la GPID, ces contraintes de délai ont non seulement pu être respectées, mais l'entreprise a également pu multiplier les contrats soutenus par des dispositifs d'aide à l'embauche », explique Sylvain Caubareille, responsable ressources humaines de l'usine Florette de Cambrai. Ainsi, lors de leur recrutement, 6 % des salariés ont été pris en charge via un SAE (stage d'accès à l'entreprise) ; 38 % grâce à l'AFPE (action de formation préalable à l'embauche) et 19 % sous forme de CIE (contrat initiative emploi) ; 16 % des contrats ont également été soutenus par l'Etat pour le «droit des femmes» (l'entreprise ayant choisi d'embaucher davantage de femmes que l'exige la parité et de leur offrir des métiers traditionnellement masculins) ; 13 % ont été abondés via des aides du FSE (Fonds social européen) et, enfin, 8 % des embauchés ont bénéficié du Fonds national de l'emploi (FNE).

Seul le service RH de l'usine, qui a mis en place les dossiers SAE, AFPE et CIE, a bénéficié de l'accompagnement de la GPID. Les autres aides ont été gérées par le siège de l'entreprise, qui n'a pas été en relation avec le dispositif.

Le Cambrésis se redresse

En décembre 1998, l'arrondissement affichait encore un taux de chômage de 15,5 %, supérieur à la moyenne du Nord-Pas-de-Calais (15,4 %). Depuis quelques années, la reconversion du territoire semble en bonne voie. Ainsi, en septembre 2004, le taux de chômage dans le Cambrésis n'était plus que de 12,1 %, soit 0,8 point de moins que la moyenne de la région.

Auteur

  • B. L.