La RSE - responsabilité sociale des entreprises - a indéniablement le vent en poupe. Le message est passé : les critères financiers ne suffisent plus pour juger de la performance d'une entreprise. Les critères sociaux, éthiques et environnementaux doivent, eux aussi, être pris en compte. Les entreprises ont compris qu'elles ne pouvaient pas fonctionner en vase clos et faire abstraction de leur environnement tant social que naturel.

Ainsi, dans une perspective de long terme, elles ne peuvent se désintéresser de l'impact de leur activité sur les communautés auprès desquelles elles sont implantées, que ce soit à l'échelle d'un quartier, d'une ville ou encore d'un bassin d'emploi. Il en va de leur image.

Parmi les contributions qu'elles peuvent apporter au développement de leur territoire d'implantation : des actions autour des qualifications et de l'insertion professionnelle, notamment autour des quartiers «sensibles» ; l'accompagnement à la création d'entreprise ; ou encore le transfert de savoir-faire et de compétences.

Reste que cette prise en compte du territoire doit être mesurée, et c'est là que le bât blesse. Le reporting sur ce volet reste, du fait de sa complexité, particulièrement difficile. Pourtant, l'enjeu est de taille.