Coresponsabilité et coproduction, voilà l'esprit dans lequel a été signée la charte de partenariat, assurent le Garf et la FFP. Ils affirment ainsi leur volonté de travailler dans cet esprit sur plusieurs thèmes d'actualité : la réforme de la formation professionnelle, l'élaboration de bonnes pratiques commerciales et professionnelles et de règles déontologiques, l'amélioration des démarches de qualité et de professionnalisation, la définition de l'action de formation, la promotion et l'instrumentation des formations tutorales, l'évaluation et la mesure des résultats...

Par ailleurs, le Garf et la FFP annoncent avoir, d'ores et déjà, conduit en commun une réflexion prospective sur la mise en oeuvre du DIF (droit individuel à la formation) dans les entreprises, « afin de créer les conditions de sa réussite et de fournir aux responsables des ressources humaines et de la formation des outils adaptés, performants et innovants ». Sur ce point, une position commune a été adoptée et des recommandations ont été préconisées, notamment la nécessité de bien analyser et identifier les compétences individuelles et collectives que les salariés doivent acquérir ou améliorer. « C'est au niveau de l'entreprise que les outils de développement des compétences doivent être définis, alors qu'aujourd'hui encore, 50 % des salariés ne vont jamais en formation et qu'il existe un risque réel de refus de ces salariés de se former - notamment de la part de ceux pour lesquels formation rime avec école », déclarent les deux organisations.

Autre point important de ce partenariat : l'idée qu'« une offre de formation adaptée aux besoins des entreprises et de leurs salariés doit être construite en commun ». « Les prestataires de formation auront un rôle important à jouer auprès des entreprises, qu'il s'agisse d'ingénierie administrative (aider les entreprises à gérer les surcoûts administratifs), d'ingénierie pédagogique (individualisation et personnalisation des formations), d'ingénierie et de mixage des dispositifs (évaluation des compétences en amont et certification en aval) et d'ingénierie financière, expliquent les deux partenaires. Ils devront présenter une offre spécifique, lisible et diversifiée, en cohérence avec les différentes stratégies de l'entreprise et les priorités définies par la branche. Pour ce faire, les prestataires de formation devront travailler en réseau, nouer des partenariats et accroître leurs moyens en matière d'innovation et de recherche. Cet objectif passe, aussi, par l'information des managers, maîtrisée par l'entreprise, afin de rendre lisible et clair chaque dispositif. »

La charte de partenariat est consultable sur <http://www.ffp.org/telecharg/charte_GARF-FFPdef. doc>