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Editorial

Le contrat de professionnalisation doit «faire sa promo»

Editorial | publié le : 05.04.2005 | Myriam Dubertrand,

Cinq mois après sa mise en application, où en est le contrat de professionnalisation ? Rappelons que celui-ci est le fruit de la fusion de trois types de contrat - de qualification, d'adaptation, et d'orientation, voulue dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle. Voilà qui paraît tendre à la simplification. Du moins, a priori, car, dans la pratique, les choses se compliquent.

Le moins que l'on puisse dire est que les entreprises ne se sont pas précipitées sur le nouveau dispositif, ne sachant pas trop ce qu'il recouvre. Ainsi, fin janvier dernier, 3 400 personnes « seulement» étaient employées sous ce type de contrat. Nous sommes loin des chiffres espérés par les pouvoirs publics ! Il est vrai que ce nouveau contrat reste largement méconnu. Tout se passe comme si le DIF (Droit individuel à la formation), dispositif phare de la loi du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle, lui avait volé la vedette. De plus, les accords dérogatoires négociés au niveau des branches posent problème. Ils sont, en effet, très complexes, et les priorités sont souvent mal définies. Les prestataires de formation, tout comme les jeunes censés entrer dans le dispositif, sont dans l'attente d'une clarification.

Pas de doute, le contrat de professionnalisation doit «faire sa promo».

Auteur

  • Myriam Dubertrand,