logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Dossier

Les priorités ont été données pour 75 % des adhérents du secteur

Dossier | publié le : 05.04.2005 |

Image

Les priorités ont été données pour 75 % des adhérents du secteur

Crédit photo

Le secteur de l'économie sociale a enregistré 170 contrats de professionnalisation entre le 1er octobre 2004 et la fin février 2005, auprès de son Opca Uniformation. Un nombre inférieur à celui des contrats de qualification pour la même période, mais qu'il trouve encourageant.

Aujourd'hui, sur les dix branches principales qui couvrent le champ d'Uniformation, cinq ont signé, entre novembre et décembre 2004, des accords sur la formation professionnelle : l'animation, le tourisme social et familial, les mutuelles, l'aide à domicile, le sanitaire et social. Il en résulte que 75 % des adhérents d'Uniformation, et environ 80 % à 85 % des salariés couverts par cet Opca, ont désormais un commencement de définition de leurs priorités en matière de gestion des contrats de professionnalisation. Reste aux branches du sport, du golf, des missions locales et PAIO, des foyers et services aux jeunes travailleurs, et à celle des organismes de formation à but non lucratif, à produire, elles aussi, leurs priorités de gestion.

Augmentation de la durée de formation

Outre les dispositifs prioritaires de chaque branche, ces accords indiquent les qualifications et/ou les publics qui permettent d'augmenter la durée des contrats ou actions de professionnalisation de 12 à 24 mois, et la durée de la formation au-delà de 25 % du contrat. Avec un plafond de 40 % dans les cas des branches du tourisme social et familial et de l'aide à domicile, et avec une durée maximale de 2 200 heures de formation pour les actions de qualification prioritaires de la branche sanitaire et social. La prise en charge par Uniformation est, elle, identique et reste à 9,15 euros.

Selon William Galbois, secrétaire général d'Uniformation, « même si le nombre de 170 contrats de professionnalisation est inférieur à celui des contrats de qualification pour la même période, il paraît encourageant. D'une part, parce que l'offre de formation semble bien réagir et commence à intégrer la multiplicité des critères des accords : les prestataires commencent à s'habituer et même à faire la promotion des accords. D'autre part, parce que les partenaires sociaux ont pris pleinement la dimension de leur rôle dans ce dispositif, aussi bien dans la construction de filières d'embauche par la professionnalisation que dans l'information des entreprises de leurs secteurs ».

Pas de changements de priorités

En fait, peu de changements sont intervenus dans les priorités de ces branches, car elles ont toutes un fort besoin de formations diplômantes, à hauteur de 85 % à 90 % des contrats. Par prudence, la collecte du nouveau 0,5 % professionnalisation n'est pas encore ventilée. Elle le sera à l'issue d'un travail mené entre l'Opca et les branches. On sait simplement que la branche des mutuelles semble vouloir promouvoir la période de professionnalisation, et qu'elle pourrait choisir de lui attribuer au moins 30 % de son 0,5 %. De même, la CPNE de cette branche s'est donné comme objectif de produire des CQP techniques.

L. G.