Le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, a indiqué, le 16 mars dernier, qu'il allait proposer au Premier ministre la création, dans les entreprises, d'une «prime exceptionnelle d'intéressement».
Elle pourra représenter jusqu'à 200 euros (pour les entreprises dépourvues d'accord) ou 15 % du montant de l'intéressement normalement prévu (s'il y a un accord en cours), et devra être versée en numéraire au cours de l'année 2005. Ce versement sera traité selon les règles fiscales et sociales de l'intéressement et pourra être assimilé à une charge 2004.
« J'invite les organisations syndicales à discuter avec les entreprises pour mettre en oeuvre ce dispositif le plus rapidement possible », a ajouté Thierry Breton. Les confédérations ont toutefois mis le ministre en garde : l'intéressement ne peut constituer un « substitut aux augmentations salariales ».