La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Royal Dutch/Shell a annoncé, le 17 mars, dans un communiqué, qu'elle renonçait aux stock-options pour rémunérer ses dirigeants. Le groupe a également introduit des critères plus exigeants pour les plans d'intéressement à long terme et les primes de fin d'année.

Le montant que les dirigeants pourront obtenir dépendra désormais de la performance de Shell par rapport à ses concurrents ExxonMobil, BP, Total et ChevronTexaco. « Si Shell se classe quatrième ou cinquième de ce groupe, en termes de retour global sur investissement pour les actionnaires, les dirigeants n'obtiendront pas d'actions dans le cadre du plan d'intéressement à long terme et ne pourront pas prétendre à des actions supplémentaires dans le cadre des primes de fin d'année », précise le communiqué.

L'image de Shell a été sérieusement écornée, l'an dernier, par le scandale de la surestimation de ses réserves d'hydrocarbures. Sa nouvelle direction essaie, depuis, de regagner la confiance des actionnaires et des investisseurs.