Wal-Mart résiste encore et toujours aux syndicats

Les salariés d'un magasin Wal-Mart de l'Ontario, au Canada, ont voté contre la présence des «Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce Canada». Le numéro un mondial de la distribution, connu pour ses bas prix et ses pratiques sociales expéditives, s'est félicité de ce résultat. Le syndicat a, lui, accusé la direction d'avoir mené une campagne d'intimidation auprès des salariés, en affichant l'avis de fermeture, en mai prochain, du Wal-Mart de Jonquière, au Québec, qui a été le premier magasin syndiqué du groupe en Amérique du Nord. Fin février, la Commission des relations du travail au Québec a déjà ordonné à Wal-Mart de faire cesser les intimidations des salariés dans un magasin de Sainte-Foy, où une campagne de syndicalisation est en cours.

Pas de coup de pouce pour le salaire minimum

Le Sénat américain a repoussé deux propositions de relèvement du salaire minimum horaire, le 7 mars dernier. Fixé à 5,15 dollars (3,85 euros environ), celui-ci n'a pas évolué depuis huit ans. Mais une hausse, décidée au Sénat, dans le cadre d'une réforme en cours sur les faillites personnelles, n'aurait peut-être pas survécu au processus de la navette parlementaire avec la Chambre des représentants, où le chef de file des républicains s'oppose à ce que cette réforme s'accompagne d'amendements substantiels. La pauvreté a augmenté en 2003 aux Etats-Unis, pour la troisième année consécutive.

L'OCDE met en garde contre les effets du papy-boom

Le principal enjeu pour la Belgique, ces prochaines années, sera de faire face aux effets du vieillissement de sa population sur la croissance et sur les finances publiques, indique une étude de l'OCDE, du 9 mars. Selon cette organisation, des réformes sont indispensables pour accroître le taux d'emploi, en particulier celui de la population active âgée, des jeunes qui achèvent leur scolarité et des minorités ethniques.