Le stage baptisé «Sécurité et citoyenneté» devrait permettre à 500 jeunes de construire un projet professionnel, mais également de valoriser l'image de la police nationale auprès d'eux.

Une convention de partenariat a été signée entre le groupe de travail temporaire Vedior Bis et le ministère de l'Intérieur. L'entreprise est chargée de sélectionner et de tester des candidats, et d'élaborer, en fin de stage, un parcours professionnel avec les stagiaires. Les candidats potentiels répondent à un certain nombre de critères : être demandeur d'emploi, âgé de 18 à 25 ans, de nationalité française et disposer d'un casier judiciaire vierge. Huit sites écoles de formation à la police nationale ont été retenus : Draveil, Lyon-Chassieux, Lille-Roubaix, Montbéliard, Nîmes, Paris, Rouen et Toulouse. Les jeunes accueillis pourront être hébergés gratuitement sur place.

L'organisation pédagogique des stages est laissée à l'appréciation des partenaires locaux. Ainsi, à Toulouse, où une soixantaine de jeunes seront accueillis, explique Hélène Pasturel, directrice de l'Ecole nationale supérieure d'application de la police nationale, l'ensemble des métiers de la sécurité, la gendarmerie, l'administration pénitentiaire, les douanes et les sociétés de sécurité privée, leur seront présentés.

Dans la semaine qui suivra la fin du dispositif, Vedior Bis proposera aux stagiaires des missions temporaires en sécurité.