E & C : L'Anact organise, pour la seconde année consécutive, les «Trophées de la qualité de vie au travail» (1). En quoi consiste cette manifestation ?
M. W. : Dans le cadre de notre «Semaine pour la qualité de vie au travail», qui aura lieu du 9 au 13 mai prochain, ces trophées visent à récompenser des entreprises, toutes tailles et tous secteurs confondus, qui ont déployé des politiques significatives d'amélioration des conditions de travail. Dans cet objectif, nous avons identifié quatre catégories : «qualité de vie au travail et gestion des âges» ; «qualité de vie au travail, santé et sécurité» ; «qualité de vie au travail et compétences» ; «qualité de vie et organisation du travail». En outre, un prix spécial sera décerné à une entreprise qui a mené une initiative pertinente en lien avec la problématique de désindustrialisation, thème qui occupera notre colloque national, le 10 mai, à Lyon. Le but final de ces trophées reste la diffusion de bonnes pratiques dans les entreprises.
E & C : Qu'avez-vous retenu de l'édition précédente ?
M. W. : Ce qui m'a frappé, c'est que de petites entreprises peuvent mener des démarches tout à fait remarquables à partir du moment où elles agissent conjointement sur les deux leviers que sont l'économique et le social. Un des autres enseignements majeurs, c'est qu'il n'y a pas de fatalité en matière de dégradation des conditions de travail. Lorsque l'ensemble des acteurs sont impliqués, que la question de l'amélioration des conditions de travail est prise en compte dans une approche globale et que l'action est menée sur la durée, les résultats sont au rendez-vous. En matière de santé au travail, les opérations «coups de poing» sont vouées à l'échec.
(1) Les candidatures sont à adresser à l'Anact (4, quai des Etroits, 69321 Lyon Cedex 05) avant le 15 avril prochain. Les dossiers sont téléchargeables sur le site <
