Le gouvernement a adopté, le 7 février, une série de mesures en faveur de l'attractivité de la France, dont il fait l'un de ses chevaux de bataille. Tout en rappelant que la France est l'un des tout premiers pays au monde pour l'accueil des investissements internationaux, Jean-Pierre Raffarin a dévoilé « 35 nouvelles initiatives concrètes pour créer 100 000 emplois à l'initiative de créateurs venus de l'extérieur ». Elles ont été décidées lors du second séminaire gouvernemental sur l'attractivité. Le premier avait eu lieu en décembre 2003.

Parmi les mesures annoncées, figurent en bonne place de nouveaux assouplissements du régime fiscal des impatriés : une imposition proportionnelle au temps de travail en France, une exonération pour les primes d'impatriation bénéficiant, désormais, à des impatriés non résidents fiscaux en France depuis cinq ans plutôt que dix ans.

D'autre part, les centres de recherche et développement doivent bénéficier d'une fiscalité adaptée, comparable à celle des quartiers généraux, et la taxation des redevances de brevets est abaissée. Des aides au retour en France pour les post-doctorants seront aussi mises en oeuvre.

Une douzaine d'autres mesures visent à « attirer les meilleurs étudiants étrangers ». Parallèlement, le gouvernement poursuivra une campagne internationale sur l'image de la France auprès de la communauté d'affaires internationale.