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« Les salariés prêts à se former sur leurs loisirs »

L'actualité | L'INTERVIEW | publié le : 11.01.2005 | céline lacourcelle

E & C : Le dernier baromètre Louis Harris-Randstad, réalisé auprès de 996 salariés, est paru. Il les interroge, entre autres, sur leur perception du marché de l'emploi. Quelles sont les grandes tendances à retenir ?

F. N. : Force est de constater que les salariés français ne sont guère optimistes. Ils sont, ainsi, 78 % à juger le marché de l'emploi défavorable à un changement de travail, soit une progression de deux points par rapport au dernier baromètre, réalisé en août dernier. Précisons, toutefois, que les jeunes montrent plus d'enthousiasme et de confiance que leurs aînés ; 74 % des 18/34 ans considèrent, en effet, le marché comme peu attractif contre 81 % des plus de 65 ans. Par ailleurs, cette méfiance est plus criante chez les fonctionnaires que chez les salariés du secteur privé.

E & C : Quels sont les critères prioritaires mis en avant par les salariés pour les décider à changer d'emploi ?

F. N. : Ils sont les mêmes que ceux cités dans les autres «vagues». Il s'agit du niveau de salaire, évoqué par 48 % de l'échantillon ; puis, de la sécurité de l'emploi (37 %) et de la qualité des relations humaines (33 %). L'intérêt pour la mission et les possibilités d'évolution n'obtenant que 20 % des suffrages.

E & C : Dans ce dernier baromètre, vous avez introduit deux questions d'actualité, relatives à la formation continue. Que nous apprennent-elles ?

F. N. : Tout d'abord, que les salariés sont prêts à sacrifier une partie de leur temps de loisirs pour se former. C'est ce qu'annoncent 74 % d'entre eux (72 % dans le secteur public, 77 % dans le privé). Quant aux formations susceptibles de les intéresser en priorité, on constate que près de la moitié choisissent celles directement liées à leur activité professionnelle, et 44 % des formations facilitant leur évolution dans l'entreprise qui les emploie. Les formations diplômantes et les cursus liés à des intérêts personnels obtiennent des scores médiocres (respectivement 17 % et 15 %). Autrement dit, l'employabilité est privilégiée.

Auteur

  • céline lacourcelle