Le groupe canadien a dévoilé, le 25 novembre dernier, aux comités d'entreprise européens de Péchiney et d'Alcan, le plan de restructuration de ses implantations européennes.
La fermeture de trois usines, en Belgique, en France et en Italie, la cession de deux sites français, des réductions d'effectifs en France, en Italie, en République tchèque et en Suisse : telle est la teneur du plan de restructuration présenté, le 25 novembre dernier, par le groupe canadien d'aluminium Alcan (acquéreur récent du français Péchiney). Le plan devrait aboutir à la suppression d'environ 520 emplois, mais aussi à des transferts d'activité d'Italie et de République tchèque vers les sites français. Alcan confirme, par ailleurs, un investissement de 22 millions d'euros en 2005-2006 à l'usine d'Issoire (63), en vue d'augmenter de 10 % les capacités de production.
D'après la CGT Péchiney/Alcan, le groupe a également confirmé la fermeture des usines de Falkirk (Grande-Bretagne) et de Barcelone, soit, respectivement, 85 et 170 suppressions d'emploi. Face à ces annonces, dénoncées comme des « projets de mort » par la CGT Péchiney/Alcan, les représentants du personnel au comité européen ont décidé d'organiser une journée européenne de mobilisation, le 9 décembre prochain, avec des rassemblements dans les sites concernés par les suppressions d'emplois.
