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Les Pratiques

Un observatoire de la solidarité à la SNCF

Les Pratiques | Expériences & Outils | publié le : 19.10.2004 | S. F.

L'entreprise publique a signé, le 22 septembre dernier, avec sept syndicats, la charte de fonctionnement d'une structure paritaire chargée de mener études et réflexions sur les phénomènes de société.

Un organisme codirigé par un membre de la DRH et un syndicaliste (tournant chaque année), regroupant des membres de la direction (RH, sûreté, etc.) et des représentants des salariés, destiné à regrouper des informations, ainsi qu'à réaliser des études et à conduire des réflexions et des débats sur les phénomènes sociaux (emploi, accès aux soins, délinquance, errance...) qui affectent déjà, ou affecteront dans l'avenir, le fonctionnement de l'entreprise. Telle est la vocation de l'observatoire de la solidarité mis en place, le 22 septembre dernier, par la SNCF avec sept organisations syndicales (CFDT, CFTC, Sud Rail, Unsa, CFE-CGC, FGAAC, SNCS).

Actions locales

A l'origine de l'observatoire, la «mission solidarité» de la SNCF. Ce département, créé voilà une dizaine d'années au sein de l'entreprise publique, a, depuis, été rattaché à la DRH par Louis Gallois. « Notre rôle est de coordonner et d'animer les actions menées localement par l'entreprise autour de l'insertion, de la prévention en milieu scolaire ou par le sport, de la prise en charge de l'errance dans les gares », explique le directeur de la mission, Christian Combe (également directeur de cabinet de Pierre Izard, DRH de la SNCF, et codirecteur de l'observatoire). C'est, ainsi, la mission solidarité qui monte des opérations de communication dans les écoles ou les quartiers, autour du respect des agents et des matériels de la SNCF, ou fait l'interface avec les associations d'insertion pour la prise en charge des sans-domicile dans les gares.

L'errance en gare

Dès janvier 2005, l'observatoire travaillera prioritairement sur ces problématiques. Son premier chantier, réalisé en partenariat avec le Secours catholique de Paris, consistera, par exemple, en une étude sémiologique de l'errance en gare (recueil de la parole des sans-domicile), qui débouchera sur la création d'outils pédagogiques à l'attention des agents SNCF, confrontés quotidiennement à ce phénomène.

« Mais nous avons souhaité que les organisations syndicales puissent aussi proposer des thèmes de réflexion, souligne Jean-Pierre Weinaug, représentant CFDT, codirecteur, pour un an, de l'observatoire. Nous voulons, ainsi, aborder les questions de la cohésion sociale, de la lutte contre les discriminations à l'embauche, de l'égalité professionnelle... » « L'idée est, effectivement, d'aller plus loin que les strictes questions de solidarité, abonde Christian Combe, pour, à terme, devenir un observatoire de la responsabilité sociale dans son ensemble. »

Auteur

  • S. F.