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3 % d'augmentations prévus en 2005

L'actualité | publié le : 19.10.2004 | G. L. N.

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3 % d'augmentations prévus en 2005

Crédit photo G. L. N.

L'enquête annuelle de HayGroup sur les rémunérations indique que les entreprises ont défini un budget d'augmentation de salaires de 3 % en 2005..., comme toujours depuis quatre ans.

Depuis quelques années, la prudence paraît mère de toutes les vertus en matière de rémunérations : comme chaque année depuis quatre ans, et ce quelle que soit la conjoncture, en 2005 les employeurs prévoient d'augmenter leurs salariés de 3 %. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle de HayGroup auprès de 430 grandes entreprises clientes.

Des budgets prudents

Ces budgets d'augmentation pour les rémunérations espèces (salaire de base et variable), concernant les Oetam comme les cadres et cadres supérieurs, semblent en effet prudents aux consultants qui ont réalisé l'enquête : d'une part, l'inflation prévue pour 2005 démarre sur des bases supérieures à celles des années passées, de même que les perspectives de croissance ; d'autre part, les 300 entreprises interrogées, en septembre dernier, par HayGroup sur leur situation font preuve d'un relatif optimisme (9 % prévoient une dégradation, 32 % une stabilité et 42 % une amélioration).

Si, sur le plan du salaire de base, 2005 se situe au niveau de 2004, année morose mais, finalement, préservée des aléas économiques, les experts de la société de conseil estiment que les entreprises devraient aller chercher des marges dans les éléments périphériques à la rémunération de base, et non monétaires, poursuivant ainsi une tendance déjà établie. Les benefits, liés en particulier à la préparation de la retraite, devraient monter en puissance ; 75 % des entreprises interrogées ont entamé des discussions sur le sujet et 60 % ont l'intention de modifier leur dispositif.

En 2004, la rémunération globale type d'un cadre confirmé se répartissait en 74 % de «cash» et 26 % de benefits. La retraite représente 14 % de cette rémunération globale ; l'épargne salariale 4 %, de même que les avantages en nature ; la santé prévoyance et les stock-options représentent, chacun, 2 % de cette rémunération globale. Avec l'arrivée des normes IAS, qui prévoient la comptabilisation des options dans les charges, celles-ci risquent de perdre encore de l'intérêt.

Auteur

  • G. L. N.