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Les cadres français et allemands augmentés en «net-net» en 2003-2004

L'actualité | publié le : 12.10.2004 | Guillaume le nagard

Une enquête Hewitt-Apec fait le point sur le salaire des cadres européens après déduction des charges fiscales et sociales et correction des différences de coût de la vie.

Entre 2003 et 2004, le salaire des cadres français a augmenté de 3 % pour le «net-net», selon une étude de Hewitt Associates et de l'Apec, publiée le 7 octobre. Mieux que le salaire brut, cet indicateur définit une progression du niveau de vie, puisqu'il déduit les prélèvements fiscaux et sociaux (impôts, protection sociale, retraite, prévoyance) et, pour les comparaisons européennes, ajuste les écarts de coût de la vie par rapport à la France.

Les plus fortes augmentations ont été versées en Allemagne, avec une progression de 6 % du salaire «net-net». La France arrive deuxième, devant l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni. En évolution du salaire brut, en revanche, l'Italie pointe à la première place et l'Allemagne à la dernière.

Une bonne situation française

Les écarts traduisent, non seulement, les impacts de l'écart du coût de la vie entre pays, mais, aussi, les choix nationaux de fiscalité sur les revenus. A ce titre, et, cette fois, pour les niveaux de salaires «nets-nets», la France est bien située par rapport à ses homologues européens, occupant la deuxième place après le Royaume-Uni. Selon la situation familiale, cette position peut même être plus favorable pour certaines fonctions : les cadres français mariés et ayant deux enfants, s'ils travaillent en marketing/communication, en production et en commercial/ vente, disposent des salaires moyens «nets-nets» les plus élevés d'Europe. Pour la même situation familiale, les fonctions RH pointent en deuxième place.

Pour les célibataires sans enfants, les salaires de nombreux cadres espagnols passent en deuxième place, derrière ceux des Britanniques toujours, mais devant ceux des Français, pour les fonctions RH notamment. C'est en Italie et, surtout, en Allemagne que les célibataires sont le plus pénalisés. Et c'est en France que les prélèvements sociaux sont les plus élevés : de 20 % à 24 % pour des salaires bruts allant de 30 000 à 50 000 euros annuels, là où ils n'excèdent pas 6 % en Espagne.

Auteur

  • Guillaume le nagard