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Les Pratiques

L'université de Toulouse propose une aide à ses agents

Les Pratiques | Expériences & Outils | publié le : 05.10.2004 |

L'université des sciences sociales de Toulouse installe un dispositif d'aide pour répondre aux besoins de qualification de ses agents et éradiquer certaines pratiques peu orthodoxes.

Les 360 Iatos (ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de service), les 75 contractuels et les 30 emplois-jeunes en fin de contrat de l'université des sciences sociales de Toulouse, UT1, avaient, jusqu'ici, la possibilité de suivre des formations interministérielles ou académiques et pouvaient prendre un congé individuel de formation. En revanche, l'université ne leur proposait pas de plan de formation ni d'aménagement de leur emploi du temps pour suivre ces cours. Chacun se débrouillait comme il le pouvait avec les responsables de la formation continue. Un dispositif d'aide à la formation individuelle a donc été imaginé par les représentants du personnel, les chefs de service, la DRH et le secrétaire général de l'université pour mettre fin à des pratiques peu orthodoxes.

Hors temps de travail

Le projet a été approuvé par la commission paritaire d'établissement, en juillet 2003 ; entériné par le conseil d'administration le 17 septembre 2003 ; et envoyé par courrier à tout le personnel au mois de février dernier. Il prévoit deux types d'aide : aménagement de l'emploi du temps et aide financière. « L'aménagement du temps de travail répond à la règle des trois tiers, explique Jean-Pierre Barbier, secrétaire général de l'université des sciences sociales : un tiers sur le temps de travail, un tiers sur le temps libre et le dernier tiers par aménagement des horaires. »

Côté finance, si l'agent choisit une formation dispensée ailleurs qu'à l'université des sciences sociales, il bénéficie d'une aide plafonnée à 1 200 euros. S'il s'inscrit à l'UT1, le coût de la formation peut être négocié très avantageusement, tout comme les droits d'inscription ; mais, en aucun cas, elle n'est gratuite. « Par le passé, les agents allaient rarement au bout de leur formation quand elle était entièrement gratuite pour eux. C'est pour cela que nous tenons à ce qu'ils y participent », souligne Jean-Pierre Barbier.

Peu de demandes

La chose est un peu plus complexe pour les emplois-jeunes, qui ont rarement pensé à suivre une formation tant qu'ils étaient en poste, malgré les réunions qui les y incitaient. Une fois leur contrat terminé, impossible, en effet, de leur proposer une formation. Sur les 40 emplois-jeunes engagés par UT1, il en reste, aujourd'hui, une trentaine en fin de contrat. A ce jour, un seul a choisi de suivre une formation et souhaite préparer une licence professionnelle. Aussi, la DRH a-t-elle décidé de contacter individuellement tous les emplois-jeunes afin d'envisager leur avenir avec eux.

Ce dispositif d'aide à la formation, qui semblait répondre à une attente, n'a, pour l'instant, guère soulevé d'enthousiasme : seules deux demandes de formation ont été enregistrées depuis février dernier.