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L'actualité

La France attire les investisseurs étrangers

L'actualité | publié le : 05.10.2004 |

Les investisseurs étrangers apprécient la France. A la clé, des dizaines de milliers de créations d'emploi.

«La France apparaît à la fois comme l'un des pays attirant le plus d'investissements et investissant le plus à l'étranger », indique le récent rapport «La concurrence fiscale et l'entreprise» du Conseil des impôts. En 2002, la France a conquis la deuxième place, derrière le Luxembourg, pour les investissements en provenance de l'étranger. Et elle a gardé la troisième, derrière le Luxembourg et les Etats-Unis, pour les investissements à l'étranger.

Les atouts

Les délocalisations chagrinent mais ne doivent pas occulter les «localisations» créatrices d'emplois. Le Conseil des impôts souligne les atouts de la France - qualité et productivité de la main-d'oeuvre, densité et efficacité des infrastructures - en citant l'Agence française des investissements internationaux.

Sur dix pays (1), l'Affi classe la France en première position pour ses infrastructures ferroviaires, en deuxième - derrière la Belgique - pour la productivité horaire du travail, en troisième pour la démographie, et en quatrième pour les compétences linguistiques, les dépenses en recherche et développement et le coût horaire du travail manufacturier.

Impact de l'impôt

Le classement se révèle, en revanche, médiocre pour la fiscalité. Mais le Conseil relativise l'impact de cet indicateur, dans la mesure où - fréquemment, voire abusivement - les entreprises produisent dans un pays et paient leurs impôts dans un autre.

En tout état de cause, la France se classe au troisième rang pour les créations d'emploi projetées par des sociétés étrangères en Europe, avec 41 361 emplois (voir tableau) sur les 468 470 relatif à la période 2001-2004. Les investissements concernent des secteurs de pointe : médicaments, conseils, logiciels, télécoms, équipements électriques ou électroniques, chimie, BTP, agroalimentaire. Exemple : le centre de R & D de ST Microelectronics et Philips Motorola, à Crolles, en Isère, avec 1 200 emplois créés en 2003. Et les investisseurs de motiver leur choix par « la productivité intellectuelle de la France ».

(1) France, Belgique, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Pologne, Etats-Unis, Japon.