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L'Assedic met à jour les formations prioritaires

SANS | publié le : 21.09.2004 |

A compter du 1er octobre, les Assedic d'Ile-de-France officialisent une nouvelle liste de formations homologuées prioritaires qui reflète les besoins en main-d'oeuvre de la région.

A partir d'une étude* réalisée par l'assurance chômage sur les besoins en main-d'oeuvre, les Assedic d'Ile-de-France officialisent une nouvelle liste des formations homologuées prioritaires. Celles-ci bénéficient d'une prise en charge à 100 % des frais pour les demandeurs d'emploi sur des cursus pouvant durer jusqu'à douze mois. La dernière étude datant d'il y a deux ans, cette mise à jour marque la volonté de ne plus financer des formations déconnectées de la réalité des besoins de recrutement. Le "couperet" est, ainsi, tombé sur des formations aux métiers d'éducateur sportif, médiateur social, agent de nettoyage, secrétariat ou encore transport logistique. « Les formations aux métiers supprimés de la liste peuvent toujours s'effectuer, mais, cette fois, dans le cadre de formations conventionnées bâties en partenariat avec des organisations professionnelles », déclare Claire Gizard, directrice de l'Assedic de l'Est francilien.

De nouveaux métiers sont désormais éligibles : assistante maternelle, coiffeur, chauffagiste, plombier, standardiste... Les formations aux métiers de hôtellerie-restauration sont, quant à elles, maintenues.

Exclusions

Reste que certaines formations sont tout bonnement exclues et ne sont plus financées ou cofinancées par les Assedic d'Ile-de-France. Il s'agit des formations "chéquiers langue", qui ne seront désormais financées que lorsqu'elles s'intègrent dans un parcours qualifiant. De même, les formations au permis de conduire, artistiques, ou encore, universitaires généralistes ne seront plus financées.

Alors que les Assedic tablent, à un niveau national, sur un déficit de 9,4 milliards d'euros en décembre 2004, et de plus de 11 milliards un an plus tard, Sébastien Socias, secrétaire national FO à l'ANPE, estime que « la tendance est à une rationalisation des actions de formation. La logique est purement comptable ».

* Auprès de 73 867 établissements franciliens.

Une hausse au compte-gouttes

L'emploi salarié dans le secteur marchand a augmenté de 0,1 % au deuxième trimestre 2004 (+ 8 000 postes) par rapport au premier trimestre (-14 600 postes), totalisant 15 389 300 postes, selon le ministère du Travail. Par secteurs, la baisse se poursuit dans l'industrie avec 23 000 emplois supprimés. La cons- truction ne crée pratiquement plus d'emplois (+ 400), après une hausse très prononcée au trimestre précédent (+ 5 000, soit + 0,5 %). A l'inverse, le tertiaire crée des emplois à un rythme plus élevé qu'au trimestre précédent (+26 000, soit + 0,3 %).

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