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LE MONDE EN BREF

SANS | LE MONDE EN BREF | publié le : 14.09.2004 |

Allemagne

Volkswagen menace de supprimer 30 000 postes outre-Rhin

Le premier constructeur automobile européen, Volkswagen, a annoncé, le 10 septembre, que 30 000 emplois pourraient être menacés en Allemagne, soit 17 % de l'effectif total, faute d'accord avec le personnel sur un vaste plan d'économies. La direction a ensuite nuancé ce chiffre, avancé par le directeur financier du groupe, soulignant qu'il était fondé sur « un modèle purement mathématique, partant du principe que les coûts ne pourraient être modifiés ».

Les négociations salariales, qui doivent débuter la semaine prochaine, seront tendues. La direction de Volkswagen, confrontée à un recul des ventes, veut geler les salaires de 103 000 de ses salariés en Allemagne, pendant deux ans, et accroître la flexibilité du temps de travail. Les représentants du personnel demandent, pour leur part, une revalorisation salariale de 4 % et des garanties d'emploi.

Déjà, en juillet, le constructeur allemand Mercedes a imposé un plan d'économies à ses salariés, incluant une hausse du temps de travail sans compensation salariale pour ceux de la logistique, après avoir menacé de délocaliser plusieurs milliers d'emplois faute d'accord. Fin août, Opel a, également, demandé le retour aux 40 heures sans compensation salariale.

Etats-Unis Chapter 11 bis pour US Airways

La compagnie aérienne américaine US Airways devait se placer, le 12 septembre, sous la protection de la loi sur les faillites, dite chapitre 11, pour la deuxième fois en deux ans. Cette issue ne pourrait être remise en cause que par un changement de position des syndicats de pilotes de la compagnie, qui, au début de la semaine, avaient rejeté les sévères propositions d'économie de coûts présentées par la direction. US Airways était sortie de sa première procédure, datant de 2002, en avril 2003.

Europe Collègues... mais pas trop

Les collègues, on les aime bien au bureau, mais pas plus, indique une enquête européenne du job board Monster. Un tiers des salariés apprécient de passer du temps avec les collègues en dehors des heures de travail. Les Français font une séparation plus nette que la moyenne : seuls 27 % d'entre eux fréquentent les collègues hors du bureau.