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La gestion de la structure fait la différence

SANS | Point fort | publié le : 14.09.2004 |

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La gestion de la structure fait la différence

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e plus en plus nombreux à se reconvertir sur ce marché prometteur de la garde collective en entreprise, les consultants «es crèches» viennent d'horizons divers : études de commerce et expérience en multinationale pour Maïlys Cantzler, de Crèche attitude ; architecture, éducatrice de jeunes enfants et direction de centres sociaux, pour les trois mamans fondatrices de Crèches et Cie ; le marketing, pour le créateur de Tout petit monde, ou encore, études de droit public et expérience d'enseignement, pour Soline Gravouil (Iziy). Travaillant souvent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, sur le sujet, tous se disent maîtres dans l'art de communiquer avec les différentes institutions intervenant dans un tel dossier. Ils proposent, généralement, une offre en plusieurs étapes (à l'issue de chacune d'elles, le client décide de poursuivre ou non le projet) : étude des besoins (actuels et futurs, en termes de nombre d'enfants, d'horaires d'ouverture...) ; étude de faisabilité et évaluation du coût ; montage du dossier administratif ; suivi de la réalisation (travaux, recrutements, préinscriptions...) ; puis aide au fonctionnement. C'est souvent sur ce dernier plan que les cabinets se différencient.

Les entreprises refusent, pour la plupart, une structure complètement internalisée (soit qu'il s'agisse d'une trop lourde responsabilité, soit qu'elles ne veuillent pas apparaître comme paternalistes). Dès lors, deux solutions s'offrent à elles. Elles peuvent externaliser complètement la structure auprès d'un prestataire privé (c'est, par exemple, le modèle privilégié par Tout petit monde ou Les petits chaperons rouges, notamment sur le site de Rungis). Ou bien elles peuvent monter, avec le CE, les représentants des collectivités locales..., une association (c'est souvent le cas des crèches mutualisées), qui gère la structure, quitte à faire appel aux services du prestataire qui a accompagné sa création (rémunéré alors à la journée, au forfait ou encore en pourcentage du budget).

L'essentiel

1La Conférence de la famille d'avril 2003 a décidé d'élargir les subventions publiques aux entreprises investissant dans des places de crèche, mais aussi d'ouvrir le marché de la garde collective au secteur privé à but lucratif.

2De nombreuses entreprises se sont saisi de ces nouvelles opportunités pour lancer des projets de crèches, souvent mutualisées.

3De plus en plus de consultants investissent également ce nouveau marché.

Les aides aux crèches d'entreprise

Trois mesures arrêtées lors de la Conférence de la famille d'avril 2003 pour développer l'offre de garde à l'attention des salariés:

- le plan crèche, prévoyant un soutien particulier à la création de crèches d'entreprise ou interentreprises, en partenariat avec les CAF et les collectivités locales ;

- l'ouverture du secteur de la garde collective des jeunes enfants aux «entreprises de crèche» (intervenants privés à but lucratif) ;

- le crédit d'impôt famille, qui permet à l'entreprise de déduire de son impôt sur les bénéfices 25% des dépenses engagées pour, notamment, la création et le fonctionnement de structures d'accueil de jeunes enfants (plafonnées à 500 000 euros par an).

Dans ce cadre, les CAF proposent différents types d'aides, tant pour les crèches d'entreprise que pour les entreprises de crèches. En particulier, elles offrent aux premières des aides à l'investissement (qui peuvent atteindre jusqu'à 80% du coût de création) et au fonctionnement (complément à la participation des parents, pour atteindre 66% du prix de revient, à condition que la structure pratique le barème institutionnel, et, dans le cadre de la signatude d'un contrat enfance entreprise sur trois ans, aide supplémentaire permettant de réduire de 50% le coût pour l'entreprise).