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La concertation engagée

SANS | publié le : 14.09.2004 |

Gilles de Robien a entamé, le 8 septembre dernier, son cycle d'entretiens bilatéraux sur l'établissement d'un service «garanti» dans les transports publics de voyageurs.

Reçus par le ministre des Transports, afin de se prononcer sur les conclusions du rapport Mandelkern (voir Entreprise & Carrières n° 727, du 31 août dernier), François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, puis Jean-Claude Mailly, son homologue de FO, se sont, sans surprise, opposés à toute initiative « législative ou gouvernementale » sur le sujet du service minimum.

Par ailleurs, le leader cédétiste a lancé un appel aux syndicats et directions des entreprises concernées pour ouvrir des négociations sur un dispositif d'alarme sociale. La CFTC a, quant à elle, diffusé, le 8 septembre dernier, un communiqué plaidant pour une « garantie de service », expliquant qu'il s'agissait d'assurer la « fourniture d'un ensemble de prestations réalisables compte tenu du nombre de grévistes », par opposition au « maintien de services essentiels préalablement définis » préconisé par le rapport Mandelkern.

Quant à Jean-Luc Cazettes, président de la CFE-CGC, il considère que le problème « ne concerne, en réalité, qu'une entreprise » (la SNCF, NDLR), et que la solution est entre les mains de son pouvoir de tutelle : « La première chose à faire serait de redonner à la direction un vrai pouvoir de négociation avec les syndicats. »

Usagers hostiles à la loi

Enfin, la Fédération des usagers des transports, tout en demeurant favorable à l'instauration d'un service minimum, se déclare hostile à une loi sur ce thème : « Voter la loi serait agiter un chiffon rouge devant les syndicats, estime son président, Jean-Claude Delarue, et provoquerait une crise grave dont les usagers seraient les victimes. »