La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est loin de mobiliser les foules, selon le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), qui s'est fondé sur une étude statistique européenne.
En effet, seules 8 % des entreprises déclarent y avoir recours (15 % pour celles de plus de 10 salariés, 40 % pour celles de plus de 1 000 salariés). Peu d'entreprises anticipent, donc, leurs besoins en qualifications.
Pour autant, le Céreq nuance en expliquant que les petites entreprises ne négligent pas toutes l'évaluation des compétences. Elles n'ont pas forcément besoin de passer par une procédure formelle d'évaluation qui peut apparaître « trop rigide, voire bureaucratique ».