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L'opposition majoritaire à l'épreuve du feu

SANS | publié le : 31.08.2004 |

Les règles de validité des accords contenues dans l'accord du 21 juin ont trouvé leur application dès le mois suivant, à l'occasion de la signature de deux accords sur les rémunérations.

Aussitôt adoptées, aussitôt mises à l'épreuve. Les nouvelles règles de validité des accords à La Poste se sont appliquées, le 7 juillet dernier, pour la signature de deux accords sur les salaires et sur la révision de la grille salariale. Sont concernés les 111 850 salariés sous convention collective, à l'exclusion, donc, des fonctionnaires.

Ces deux accords n'ont été signés ni par la CGT, ni par Sud, majoritaires à eux deux. Mais aucun d'entre eux n'est allé jusqu'à s'y opposer. « Nous ne faisons pas jouer le droit d'opposition à partir du moment où ces deux accords comportent des avancées pour les salariés », expose Christian Corre, de la fédération PTT de la CGT. Pour lui, l'avenant à la convention révisant les grilles salariales, qui revalorise de 3,3 % les minima, « ne comble que 20 % de l'écart existant entre la situation des contractuels et celle des agents fonctionnaires », tandis que l'accord sur les salaires prévoit des augmentations « insuffisantes » (1,7 % pour les non-cadres et 1 % pour les cadres). Mais il prévoit aussi des primes, qui constituent, tant aux yeux de la CGT que de Sud, de réelles avancées.