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VOYAGE CHEZ LES NOUVEAUX EUROPÉENS

SANS | publié le : 13.07.2004 |

Un premier été à 25 : depuis mai 2004 et l'adhésion de 10 nouveaux membres, nous ne sommes plus 380 millions d'Européens sur un marché unique, mais 455 millions. C'est évidemment vers l'Est que s'élargit l'Europe, en accueillant une majorité d'anciens pays du bloc communiste. Mais, même si tous ont vécu une forme de révolution libérale, une course vers l'économie de marché, chacun a géré la transition différemment.

La Slovaquie, la République tchèque ou la Hongrie se sont ouvertes très vite aux investisseurs étrangers : les plus grandes entreprises européennes d'automobile, de grande distribution, d'agroalimentaire y ont déjà posé leurs jalons, créant des plates-formes de production pour l'ensemble des marchés de l'Est.

La Slovénie est déjà un pays "riche", qui joue plus sur sa productivité et les talents linguistiques des salariés que sur ses seuls coûts du travail pour attirer les investisseurs, notamment français.

Atouts partagés de ces nouveaux entrants autrefois communistes : des niveaux de formation traditionnellement élevés, y compris en pointe techniquement, comme dans les pays baltes - présentés comme future Silicon Valley européenne -, la volonté très forte de participer au festin de la croissance, si possible dans leur pays, et des coûts du travail encore faibles.

Dialogue social figé

En revanche, subsistent souvent une rigidité dans la manière de concevoir l'emploi et la carrière, une faible capacité à travailler de façon transversale, des difficultés à appréhender les notions de qualité et de délai et, sur le plan collectif, un dialogue social figé et peu productif.

Qui sont ces nouveaux voisins ? Comment travaillent-ils ? A quoi ressemblent les ressources humaines dans leurs entreprises ? Nous recensons, dans ce numéro, les forces et les faiblesses des nouveaux entrants, les chiffres-clés économiques et sociaux et les grandes caractéristiques de leur droit social.