Le constat dressé par une étude de l'Unedic*, qui vient d'être rendue publique, est sans équivoque : l'an dernier, plus d'une mission d'intérim sur cinq, soit 22 % du total des missions, n'a pas dépassé le stade de la journée. Chiffre en hausse d'un point par rapport à 2002. Les intérimaires du tertiaire sont les premiers à faire les frais de cette tendance : 34,1 % des contrats de ce secteur sont quotidiens en 2003 contre 32,1 % en 2002.

Autre phénomène symptomatique, le nombre de missions longue durée (plus de deux semaines) a chuté de près de 1,5 point sur cette même période. Et les saisons semblent mener la valse du marché de l'intérim : en août, la durée des missions est moitié plus longue qu'en janvier.

Si la durée moyenne du contrat d'intérim reste de 9,8 jours en 2003 (- 0,4 point par rapport à 2002), le nombre d'intérimaires est, quant à lui, en baisse de 3,6 %.