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Lilly France met en avant ses bonnes notes

SANS | publié le : 29.06.2004 |

Figurant en bonne place dans deux études, française et européenne, sur les "employeurs de choix", le laboratoire Lilly France voit dans ces résultats les fruits de la politique RH qu'il mène depuis cinq ans.

«Lilly France, le plaisir d'aller loin. » Dans une plaquette distribuée en début de mois aux salariés du siège et du "terrain" (l'activité de visite médicale), le laboratoire Lilly France a décidé de faire connaître les résultats flatteurs obtenus récemment lors de deux enquêtes récompensant les "employeurs remarquables". « C'est vous tous qui, en répondant aux questionnaires, avez permis à Lilly de se distinguer », leur écrit le DRH, Jean-Baptiste Labrusse. Lilly France, qui participait, pour la deuxième année, au classement français "Great place to work", passe, ainsi, de la 8e à la 4e place des entreprises « où il fait bon travailler ». Tandis qu'il se classe 10e (et premier employeur français) au palmarès européen "Best employer, best results", du cabinet Hewitt Associates.

Des salariés fiers

Les salariés interrogés (145 pour "Great place to work" et 272 pour l'enquête de Hewitt associates, uniquement du site de Suresnes) mettent en avant leur fierté de travailler pour l'entreprise (94 %), qui bénéficie d'une bonne image auprès de ses clients (98 %). Ils sont d'ailleurs 99 % à recommander ses produits à leur entourage ; 85 % estiment que l'encadrement leur fait confiance et 86 % bénéficient d'un feed-back sur l'atteinte de leurs objectifs ; 90 % apprécient, en outre, le cadre de travail agréable, 82 % la flexibilité de leur temps de travail, et 87 % les avantages sociaux. Enfin, les valeurs éthiques de l'entreprise sont reconnues par 91 % des répondants.

La satisfaction suscite la performance

« Nous sommes très fiers de ces résultats, qui découlent d'une politique volontariste, fondée sur la conviction que la satisfaction des salariés suscite la performance », affirme Jean-Baptiste Labrusse. Depuis cinq ans, l'entreprise a doublé ses effectifs et a, parallèlement, développé de nouveaux outils RH. Ainsi, chaque salarié bénéficie-t-il annuellement d'un plan de développement individuel. Cet outil détaille, notamment, compétence par compétence, le niveau de maîtrise attendu par l'entreprise, et celui affiché par le salarié, ainsi que les pistes de progression. « Lors de sa mise en place, nous avons insisté sur le quantitatif, explique le DRH. Aujourd'hui, 90 % des collaborateurs ont leur plan de développement. Depuis deux ans, nous insistons sur le qualitatif. Nous avons fait un "audit" de ces plans, pour vérifier qu'ils ne comportaient pas d'objectifs trop nombreux ou inatteignables. Depuis deux mois, nous menons des ateliers en interne avec les managers, pour les aider à progresser sur le diagnostic et les plans d'action. »

Le DRH met également en avant les revues de carrière, deux fois trois jours par an, et le système de gestion de la performance : « Chaque collaborateur bénéficie de 3 à 4 entretiens par an, destinés à fixer les objectifs de l'année, à faire un point d'étape, puis à faire le bilan de fin d'année », explique Jean-Baptiste Labrusse. Enfin, le laboratoire pratique une politique de rémunération "incitative", avec des salaires compris - dixit le DRH - entre le 50e et le 90e centile du marché, et de nombreux avantages sociaux (notamment des services aux salariés sur le site de Fegersheim). Au final, le laboratoire, qui consacre 8,67 % de sa masse salariale à la formation professionnelle, connaît un turn-over de moins de 3 % sur son site de Fegersheim et au siège, et de moins de 8 % en visite médicale. Malgré tout, souligne Jean-Baptiste Labrusse, « participer à ces deux enquêtes m'a permis de mieux connaître nos forces et nos faiblesses ». Parmi les "leviers d'amélioration", Lilly France obtient des résultats inférieurs à la moyenne des autres employeurs sur les items relatifs aux opportunités de développement (moins de la moitié des répondants estiment disposer du temps et des outils nécessaires à ce développement).

Le dialogue social doit progresser

Par ailleurs, seuls 30 % des salariés disent être consultés en cas de changement majeur. Pour les représentants du personnel, c'est d'ailleurs sur le plan du dialogue social que l'entreprise doit progresser : « On sent une forte influence américaine, qui ne laisse pas le choix à la direction française de faire preuve d'une meilleure acceptation du fait syndical », assure, ainsi, Benoît Rahier, secrétaire (non syndiqué !) du CE de Fegersheim.

LILLY FRANCE

Activité : laboratoire pharmaceutique.

Effectifs : 2 900 salariés, dont 58 % de femmes.

Nombre de sites : siège social à Suresnes (92), site de production à Fegersheim (67).

Chiffre d'affaires : 1,4 milliard d'euros en 2003.

L'essentiel

1 Le laboratoire Lilly France se place, en 2004, à la 4e position du classement "Great place to work" et dans le Top 10 du baromètre européen "Best employer, best results" du cabinet Hewitt Associates.

2 La DRH voit dans ces résultats la traduction de la politique RH menée ces dernières années, s'appuyant, notamment, sur le développement de ses collaborateurs et l'amélioration des conditions de travail.

3 Ces enquêtes ont également permis d'identifier des leviers d'amélioration.