«Il s'agissait non pas d'une cession d'activité mais d'une cession de main-d'oeuvre », affirme Jean-Pierre Ottaviani, ex-délégué CGT de Marine Communication. Avec 428 autres ex-salariés, il réclamait, le 17 juin dernier, devant les prud'hommes de Paris, sa réintégration dans l'entreprise Alcatel/Nextiraone (ex-ARE). En 1998 et 1999, Alcatel Réseaux entreprise a, ainsi, externalisé une partie de son personnel dans la société Marine Consulting. Rebaptisée, entre-temps, Marine Communication, elle a été liquidée en juin 2002, avant d'être reprise en partie sous le nom de Marine Télécom. Et de nouveau liquidée en juillet 2003.

Une issue inéluctable, d'après les 429 plaignants, qui affirment avoir toujours travaillé à perte, sous la direction exclusive, ainsi que sous le nom d'Alcatel. Et l'accusent de délit de marchandage, et d'avoir procédé à un « plan de licenciements différés ».

Aujourd'hui, ils réclament leur réintégration chez Nextiraone, ainsi que le remboursement de leurs indemnités Assedic.