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Le conseil veut élargir la notoriété de son label

SANS | publié le : 08.06.2004 |

Quinze cabinets de conseil sont désormais labellisés pour leur dispositif de développement des compétences, 10 autres devraient les rejoindre d'ici à la fin de l'année. Mais il reste encore à communiquer.

Lancé en septembre 2002 par Syntec conseil en management (voir Entreprise & Carrières n° 676), pour encourager et valoriser les démarches de développement des compétences menées par les cabinets de conseil, le label Valorisation des compétences est, aujourd'hui, sorti de sa phase pilote. Et Syntec évolution professionnelle a rejoint la démarche.

Le 17 mars dernier, les deux syndicats ont mis en place une commission permanente chargée de délivrer le label, de promouvoir son existence, mais aussi de centraliser les notes attribuées par l'Association française pour l'assurance qualité (Afaq), afin de permettre aux cabinets de comparer leurs critères de gestion des compétences.

Désormais, 15 cabinets - contre 7 un an plus tôt - sont habilités pour une durée de trois ans, et 10 sont « dans les tuyaux », pour une labellisation à fin 2004. Ce qui porterait la part des cabinets labellisés à 30 % des adhérents des deux organisations patronales. « La démarche semble prise très au sérieux par nos adhérents, se félicite Dominique Génelot, président d'Insep consulting, vice-président de Syntec conseil en management et président de la commission "Label compétences Syntec", et les cabinets habilités se montrent très positifs sur la dynamique initiée par la démarche de labellisation. »

Réunion d'information

Mais pour que le label produise pleinement ses effets - une prime aux cabinets qui assurent le développement des compétences de leurs consultants -, il est maintenant nécessaire d'assurer sa notoriété. D'abord auprès de l'ensemble des adhérents de Syntec conseil en management et conseil en évolution professionnelle. Dans cette optique, la commission "Label compétences Syntec" organise, le 1er juillet prochain, une réunion d'information où se succéderont témoignages et présentation de la méthode, avant la remise officielle du label aux derniers cabinets habilités. Mais c'est surtout auprès des acheteurs et des DRH que la profession souhaite communiquer.

Un critère d'achat

« Régulièrement, les clients, notamment les grandes entreprises, nous demandaient si nous étions certifiés ou si nous avions une démarche qualité. Cela fait partie de leurs critères d'achat », souligne Richard Bèque, président d'Homme et mobilité et vice-président de la commission "Label compétences Syntec", dont le cabinet a été labellisé. Dominique Génelot a, ainsi, été chargé de prendre contact avec la CDAF (Compagnie des acheteurs de France) et l'ANDCP, afin d'organiser des sessions d'information auprès de leurs membres. Enfin, le label sera également mis en avant auprès des jeunes diplômés. « Les candidats se montrent très attentifs au système de management des compétences de leur employeur, affirme Dominique Génelot, car ils mènent leur propre stratégie professionnelle. »

Mode d'emploi

Il est délivré par une commission permanente se réunissant deux fois par an, sur proposition de l'Afaq. Cette dernière évalue, par une note comprise entre 1 (processus décrit) et 5 (processus décrit, appliqué, mesuré et faisant l'objet d'améliorations permanentes), la qualité du système de recrutement, les dispositifs de formation, de développement des compétences et de développement personnel, la caractérisation de l'expérience professionnelle du consultant, les qualités éthiques et le respect des règles de déontologie, l'évaluation de la performance, la "classification" (grades, coefficients...) propre au cabinet et le pilotage du système de valorisation des compétences.