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Le CIES fait son premier bilan

SANS | publié le : 11.05.2004 |

Le comité intersyndical de l'épargne salariale (CIES) a détaillé son rapport d'activité. L'offre labellisée rassemble 12 produits et des encours modestes. Le CIES prévoit des évolutions.

Douze fonds d'épargne salariale labellisés, recueillant quelque 30 millions d'euros d'encours : le 7 mai, le Comité intersyndical de l'épargne salariale (CIES) a dressé le bilan de sa deuxième année d'activité. Créée le 29 janvier 2002, par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et la CGT, cette organisation se donnait pour objectif, non de gérer des placements d'épargne salariale, mais de les orienter vers des fonds et des gestionnaires sélectionnés pour leur rapport qualité/prix, leurs choix d'investissements socialement responsables et la présence majoritaire accordée aux salariés dans les conseils de surveillance.

La première année, le CIES a labellisé 7 produits sur 33 dossiers déposés. En 2003, six autres produits venaient les rejoindre, tandis qu'un était retiré. Ce calendrier explique, en partie, la modestie des encours, à rapporter aux 47 milliards d'euros de l'épargne salariale enregistrés fin 2002. Les primes de participation ou d'intéressement, qui constituent l'essentiel des versements sur les PEE, et qui sont perçues en avril-mai, n'ont pas encore pu alimenter les nouveaux labellisés.

Ambitions multiples

La démarche du CIES s'est révélée utile pour clarifier l'environnement créé par la loi Fabius de 2001 - une bonne partie de la quinzaine d'accords interprofessionnels, de branche ou territoriaux sur l'épargne salariale prévoient le recours à des offres labellisées. Aujourd'hui, les ambitions du CIES sont multiples. Il s'agira, notamment, de favoriser le basculement des PEE classiques vers l'offre labellisée, d'ouvrir la labellisation aux fonds professionnels dédiés, de prendre en compte le nouveau Perco, le CIES invitant les négociateurs à la prudence vis-à-vis de ce produit, d'orienter l'épargne vers le développement des territoires et, enfin, de vérifier la non-substitution de l'épargne salariale au salaire, principe inscrit dans la loi Fabius.