logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

Une semaine pour la qualité de vie au travail

SANS | publié le : 04.05.2004 |

E & C : Le Réseau Anact organise la première Semaine de la qualité de vie au travail, du 3 au 7 mai. Pourquoi un tel événement ?

R. D. : Pour faire prendre conscience, au plus grand nombre, des enjeux de la qualité de vie au travail et de la complémentarité de cette qualité avec la performance de l'entreprise. Nous voulions aussi donner davantage de visibilité au Réseau Anact qui, en la matière, est un interlocuteur privilégié des entreprises.

E & C : Quels sont les grands rendez-vous de cette semaine ?

R. D. : Ils sont tout d'abord régionaux. Ainsi, une cinquantaine de rencontres sont prévues par l'ensemble de nos agences régionales (Aract, NDLR), autour d'un des quatre axes de réflexion du Réseau Anact que sont la gestion des âges tout au long de la vie, la promotion de la santé au travail, le développement des démarches liant organisation, compétences et qualifications et, enfin, l'intégration des changements technologiques et organisationnels dans l'entreprise. Ils sont aussi nationaux avec, d'une part, l'organisation d'un colloque, le 7 mai, sur la gestion des âges, en partenariat, entre autres, avec le ministère du Travail et, d'autre part, la remise de trophées décernés aux entreprises exemplaires.

E & C : Vous allez également communiquer les résultats d'un sondage, réalisé auprès d'un millier de salariés à qui il a été demandé de juger leurs conditions de travail. Quels sont les principaux enseignements ?

R. D. : Il ressort que la rémunération est le critère le plus important pour les salariés (54 %), juste devant, et c'est une surprise, les conditions de travail (52 %). Pour ce qui concerne la qualité de vie au travail, l'élément le plus cité est la sécurité et la préservation de la santé, dont la gestion est jugée satisfaisante, contrairement à la charge de travail et au climat social, qui, selon les salariés, se sont détériorés. Quant à l'amélioration de leur qualité de vie au travail, les salariés font, surtout, confiance à "eux-mêmes", puis à leur n + 1.