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ANPE : Vers la fin du monopole

SANS | publié le : 27.04.2004 |

Malgré un environnement dégradé, l'ANPE a recueilli près de 3 millions d'offres d'emploi en 2003.

Après la modernisation du statut du personnel, qui s'est traduite par une nouvelle classification des métiers et une reconnaissance des acquis professionnels, l'ANPE poursuit sa révolution : le futur plan de cohésion sociale devrait mettre fin au monopole de l'ANPE et l'autoriser à créer des filiales. « Nous aimerions commercialiser nos domaines d'excellence, tels que les recrutements par simulation et les aides au reclassement », précise Michel Bernard, le président, qui table sur 10 à 20 millions d'euros de recettes supplémentaires.

Sur un marché déprimé, l'ANPE a recueilli quasiment autant d'offres qu'en 2002 (2 990 400) grâce, notamment, à des visites d'entreprises en hausse (+30 %). 84,3 % de ces offres sont satisfaites et l'objectif est d'augmenter ce taux de 3 points en 2004. Parmi les 3,1 millions de personnes qui ont fait appel aux services de l'agence, 2,8 millions ont bénéficié d'un projet d'action personnalisé (PAP). 2,4 millions de prestations ont également été effectuées (participation à un atelier, évaluations professionnelles, bilans de compétences approfondis...). C'est trois fois plus qu'en 2000 et 35 % de plus qu'en 2002.

Budget en hausse

Le budget global de l'agence a augmenté - 1, 847 milliard d'euros contre 1,780 en 2002. L'Unedic cofinance à hauteur de 24 %. Pour Michel Bernard, « la convention qui lie l'Unedic et l'ANPE court jusqu'en 2005. Rien ne laisse penser que l'Unedic remette en cause ce versement avant 2005... » Une perspective qui inquiète, cependant, fortement, le directeur de l'agence.

Apec : amélioration en vue

Les embauches de cadres ont reculé sur les trois premiers mois de 2004, selon le baromètre trimestriel de l'Association pour l'emploi des cadres, publié le 22 avril. Ainsi, au premier trimestre 2004, 49 % des entreprises interrogées ont recruté au moins un cadre, contre 55 % un an auparavant.

Cependant, les intentions d'embauche sont en hausse pour le deuxième trimestre, puisque 43 % prévoient d'embaucher au moins un cadre au deuxième trimestre, contre 40 % un an auparavant. Les secteurs en vogue ? Le conseil (activités informatiques, d'audit-conseil, juridiques, d'ingénierie et de publicité...). Dans l'industrie-BTP, les intentions de recrutements sont également en reprise.