Le Centre des jeunes dirigeants tenait, le 25 mars, un colloque sur la «performance globale», qui résume son approche de la responsabilité sociale d'entreprise (RSE), et publiait un livre de réflexion sur le «bien-entreprendre».
Le Centre des jeunes dirigeants (CJD) estime que la performance économique ne suffit pas à mesurer la réussite d'une entreprise ni, surtout, à l'assurer sur le long terme. L'organisation patronale a rappelé ce credo, le 25 mars, lors d'un colloque consacré à la «Performance globale», qui rassemblait quelque 400 jeunes dirigeants à la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris.
Le même jour, le CJD a publié un ouvrage qui rassemble ses réflexions sur le développement des entreprises et la recherche d'une performance respectueuse de toutes les parties prenantes (lire ci-dessous). Enfin, le CJD a dévoilé une «Charte du bien-entreprendre» élaborée par 700 membres, et qui détaille 21 actions permettant de tendre vers la performance globale (dont la formation, les conditions de travail, le partage des bénéfices...).
Sous ce terme de performance globale, l'organisation de jeunes patrons «progressistes», apporte, depuis plus d'un an, une contribution concrète à l'émergence d'une responsabilité sociale d'entreprise. Sylvain Breuzard, président du CJD, a, ainsi, appelé à prendre en compte, « outre les performances économiques, les performances sociales et environnementales des entreprises », dans l'idée du «triple bilan» d'origine anglo-saxonne.
Le CJD propose à ses adhérents d'établir des diagnostics de leur performance globale. Un guide d'une centaine de questions, à paraître en mai prochain, aide les dirigeants à détailler leurs pratiques et leur stratégie. Ils sont, ensuite, invités à participer à des réunions avec des pairs, leur permettant de comparer leur situation et d'élaborer des pistes de réflexion ; 400 entreprises sont entrées dans la démarche en 2003, et 300 de plus cette année.
L'histoire commence avec une mauvaise nouvelle : le départ d'un gros client met l'entreprise de Claude-Jean Desvignes (CJD) en danger. Ce jeune dirigeant commence à consigner ses réflexions dans une sorte de journal.
Le livre du CJD détaille, sur un mode autobiographique, le parcours de ce patron fictif, faillible mais responsable, à la reconquête de sa propre entreprise. Ce choc de départ l'oriente vers la recherche d'une performance globale, et lui permet de redéfinir les relations avec ses salariés, ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires et son environnement...
La surprenante histoire de Claude-Jean Desvignes, jeune dirigeant, Editions d'Organisation.
