Sur les 240 salariés du groupe Air Littoral licenciés en décembre 2003 dans le cadre d'un plan social, une quarantaine avaient retrouvé un emploi fin février (CDD ou CDI). Tel est le bilan présenté par le cabinet Arcade, chargé de la cellule de reclassement de la compagnie aérienne (Entreprise & Carrières n° 705). Une quinzaine de personnels navigants techniques (pilotes et copilotes) auraient retrouvé un poste. Sur les 240 licenciés, 200 se sont inscrits à la cellule de reclassement, « un très fort taux d'adhésion », souligne son responsable, Stéphane Rasemont.

Une vingtaine de salariés ont commencé un bilan de compétences, dix ont opté pour une formation. « On est dans la ligne des résultats d'une antenne emploi classique, estime Stéphane Rasemont. Les choses s'enclenchent bien. »

Problème : la compagnie a été liquidée le 17 février, privant d'emploi 600 personnes supplémentaires. Cet afflux « va saturer encore un peu plus le marché et rendre le reclassement encore plus difficile, prévient Stéphane Rasemont. Les personnels navigants techniques constituent un problème essentiel. » Pour prendre en charge ces nouveaux salariés, Arcade mobilisera davantage son réseau national (20 bureaux). La cellule montpelliéraine occupera, désormais, six personnes à plein temps, contre trois auparavant. Un comité de suivi rassemblant les principaux acteurs locaux (Direction du travail, conseil régional, ANPE, délégués du personnel...) appuie l'action de la cellule.