Les formations en alternance dans le secteur du travail temporaire ont progressé de 30,5 % en 2003.
Alors que le recours aux contrats d'alternance (qualification, orientation, adaptation) a été largement en baisse en 2003 pour l'ensemble des secteurs d'activité (-12 %), les entreprises de travail temporaire ont, elles, nettement augmenté l'utilisation de ce type de contrat : +30,5 % en un an.
Le FAF-TT (Fonds d'assurance formation du travail temporaire) a communiqué son bilan 2003 la semaine dernière : 8 884 formations en alternance ont été menées, contre 6 813 un an plus tôt. Le travail temporaire réalise donc 5,3 % de l'alternance en France, en 2003, contre 3,7 % un an auparavant, alors même que ce secteur ne représente que 2,1 % de la population active.
Parmi les différents dispositifs de formation en alternance, le contrat de qualification jeune reste le plus utilisé, même si le nombre de contrats signés baisse de 13 % en un an, soit 2 906 contrats contre 3 336 en 2002.
Par ailleurs, le contrat de qualification adulte confirme sa progression avec 1 025 signatures de contrat en 2003 contre 896 un an plus tôt, soit une augmentation de 14 %. En revanche, le nombre de contrats d'adaptation et d'orientation a diminué de 17 % en un an (342 contrats contre 412 un an plus tôt).
Ce sont, en fait, les dispositifs spécifiques au secteur qui expliquent la croissance de l'alternance. Le CMJI (Contrat de mission jeune intérimaire) a été mis en place 2 440 fois en 2003, soit +12 % en un an. Et le CMFI (Contrat de mission-formation insertion), opérationnel depuis seulement février 2003, a déjà enregistré 2 171 signatures.
Le FAF-TT estime, également, que le « maintien de l'effort d'intégration en alternance » des salariés permanents des entreprises de travail temporaire explique, en partie, la réussite de l'alternance dans cette branche.