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« Les élus et les mandatés ont soif d'informations »

SANS | publié le : 02.03.2004 |

E & C : La CGT organise, du 2 au 4 mars, la deuxième édition du Salon national des comités d'entreprise et des comités d'hygiène et de sécurité. Quel est le but de cette manifestation ?

A. G. : Notre ambition est, d'abord, d'aider concrètement les élus et mandatés à faire face à leurs responsabilités à la fois sur le terrain économique, en intervenant sur les choix de l'entreprise en matière de gestion, de politiques de l'emploi, de formation, de sécurité industrielle, de santé ou encore d'environnement. Mais, aussi, sur le volet des attributions sociales. Nous souhaitons les aider à donner du sens et du contenu aux activités culturelles, à concrétiser le droit à des vacances de qualité pour tous et, enfin, à les engager dans des domaines trop souvent délaissés, comme le logement et la restauration collective. Nous savons, par expérience, que ces élus sont friands d'informations, d'expertise mais aussi d'échanges.

E & C : Que proposez-vous aux visiteurs ?

A. G. : Nous mettons à leur disposition, tout d'abord, l'accès aux offres de quelque 200 prestataires. Ils pourront aussi assister à près d'une trentaine de débats pour confronter leurs points de vue sur de vastes sujets avec des syndicalistes de différentes organisations syndicales, des représentants du patronat et des pouvoirs publics. Parmi les thèmes proposés : l'épargne salariale, les risques professionnels et environnementaux, la formation des élus, les CE et les jeunes salariés, la démocratie sociale, les accords de prévoyance collective...

E & C : A l'occasion de ce salon, vous avez demandé au CSA d'intégrer dans le baromètre social de la CGT des questions relatives aux CE. Quels en sont les principaux résultats ?

A. G. : Il ressort déjà que 44 % de l'échantillon ne disposent pas de CE. Ensuite, lorsqu'on demande aux personnes interrogées les domaines dans lesquels elles souhaiteraient voir les pouvoirs du CE renforcés, 67 % répondent la sauvegarde et la création d'emplois, et 63 %, les conditions de travail.