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La négociation retrouve droit de cité chez DHL

SANS | publié le : 24.02.2004 |

Un accord trouvé dans la nuit du 18 au 19 février a permis l'arrêt de la grève de la faim des délégués syndicaux CGT, entamée une semaine plus tôt.

Le 12 février, 8 délégués syndicaux CGT de DHL se mettaient en grève de la faim pour dénoncer la fermeture programmée du site de Garonor (93). Le 17 février, c'était la CFDT (majoritaire) qui, tout en dénonçant les « méthodes employées » par la CGT, lançait un ultimatum à la direction, pour qu'elle trouve une solution à ce conflit. Dans le cas contraire, des grèves devaient être déclenchées sur tous les sites français. Dans la nuit du 18 au 19 février, grâce à une médiation de l'inspection du travail, direction, CGT et CFDT sont parvenues à un accord, permettant aux grévistes de la faim de cesser leur action.

Restructuration

La CGT a ainsi obtenu le maintien du site de Garonor et d'une activité de 70 personnes, ainsi que la mutation de 60 salariés sur le site de Gonesse, à quelques kilomètres ; 80 départs auront tout de même lieu, sur volontariat ou dispositifs de retraites anticipées. Par ailleurs, la négociation d'un accord de méthode sur la restructuration de l'activité de DHL, en France, qui pourrait menacer 1 200 emplois sur 12 000, a pu reprendre.

En effet, début 2003, la Deutsche Post, propriétaire de DHL, a annoncé un vaste plan de restructuration baptisé Star, composé de 160 sous-projets. « En France, toutes les entités rachetées récemment par la Deutsche Post (dont Danzas - NDLR) vont être réunies sous l'unique marque commerciale DHL, ce qui suppose des rapprochements, explique Patrice Huart, de la CFDT route. Le 18 novembre dernier, la direction nous a proposés la négociation d'un accord de méthode, ce que nous avons accepté à condition de négocier en parallèle un plan social digne des moyens de l'entreprise. »