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Les bonnes relations de travail arrivent en tête

SANS | publié le : 17.02.2004 |

Une enquête, réalisée par Office Team, passe en revue les critères de motivation et d'efficacité des salariés de neuf pays.

Les sources de motivation ne sont pas les mêmes pour tout le monde. C'est ce que révèle une enquête internationale, réalisée par Office Team Intérim (groupe Robert Half International) auprès de 777 responsables ressources humaines de neuf pays*. Ainsi, pour 64 % des Hollandais, 63 % des Australiens et 58 % des Irlandais, les bonnes relations entre collègues de travail concourent très fortement à leur motivation. Autre critère bien coté : le contenu du poste, qui influe sur la motivation de 21 % des Belges, de 23 % des Allemands et de 19 % des Britanniques.

Le salaire arrive après

Curieusement, seuls les Tchèques mettent en avant le salaire (56 %), un critère plutôt ignoré aux Pays-Bas (4 %) et en Australie (1 %). Pas si curieux que cela, pour Noémie Loubaton, responsable chez Office Team : « Les salariés ont bien compris que le contexte économique fragilise leur entreprise. S'ils sont prêts à mettre de côté, pour le moment, leurs revendications salariales, ils attendent des contreparties. Les entreprises doivent donc, plus que jamais, veiller à enrichir les postes, à communiquer et à impliquer. » Particulièrement sensibles à ces signes de reconnaissance : les Français, qui se distinguent du reste de l'échantillon en plaçant en bonne position les possibilités d'évolution de carrière offertes par leur entreprise.

Perte de compétitivité

Pour autant, les salariés sont-ils entendus ? Peut-être pas, si l'on en croit leur baisse de compétitivité. Les Français sont, ainsi, les seuls à estimer être moins efficaces que l'année dernière. C'est le cas de 22 % d'entre eux (26 % des femmes). Alors que 44 % des Allemands et 35 % des Britanniques se trouvent plus compétitifs qu'avant.

Néanmoins, tous conviennent qu'une journée au travail n'est pas un long fleuve tranquille. Premier ennemi de la concentration des salariés : le bruit et, plus particulièrement, les appels téléphoniques, cités par 56 % des interrogés, suivis des bavardages des collègues (14 %).

* Australie, France, Belgique, République tchèque, Allemagne, Pays-Bas, Irlande, Grande- Bretagne et Nouvelle-Zélande.

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