En redressement judiciaire, le groupe Tati (1 154 salariés) met à profit la prolongation de la pério- de d'observation, jusqu'au 2 juillet prochain : la direction a annoncé, en comité central d'entreprise, le 3 février dernier, une restructuration de son siège social.
48 emplois seront supprimés, entraînant le licenciement de 13 cadres, 14 agents de maîtrise et 12 employés (9 des postes supprimés n'étaient plus pourvus depuis septembre 2003). « Ces suppressions concernent tous les services du siège, et permettent de réduire les frais de personnel du siège de 44 % », a précisé la direction.
La CGT a annoncé qu'elle ferait « tout pour combattre un tel plan », qu'elle qualifie « d'économies de bout de chandelle », n'apportant « aucune solution de fond pour relancer l'entreprise ».
