logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

Sous le signe de l'harmonie

SANS | publié le : 03.02.2004 |

Le meilleur moyen d'être malheureux est de laisser les événements dessiner sa vie, en se mettant systématiquement dans la position de celui qui râle. Or, nous avons souvent le choix entre alimenter le chaos ou apporter de l'harmonie. Trois exemples de champ d'action : la critique, la colère et le pessimisme.

Critique. Vous l'avez certainement remarqué, dès que deux ou trois personnes se parlent dans un couloir ou autour d'une machine à café, très vite les conversations versent dans les "rumeurs maison" ou la critique d'autrui. En fait, au lieu de suivre le mouvement, on a le choix de s'impliquer ou non. Refuser de participer, c'est, par exemple, se donner comme principe de n'exprimer que des paroles qui pourraient être entendues par la personne concernée (si elle était présente). L'image est audacieuse mais elle souligne bien l'essentiel ! On serait obligé de nuancer le ton et le contenu de ses propos : on en resterait à des choses factuelles, concrètes, au lieu de rajouter une bonne dose d'opinions personnelles, souvent partisanes. Excellent exercice de maîtrise. Une autre méthode consiste à quitter les conversations qui versent dans la critique ou tenter de les infléchir en changeant de sujet : « A propos, quelle suite est envisagée à la réunion de vendredi dernier ? » Avoir le courage d'agir et de rester dans son choix de vérité.

Colère. Encore une très bonne occasion de se positionner. Tout le monde a le droit d'être énervé. On a même parfois de bonnes raisons de l'être. Ce qui est malsain, c'est d'en faire profiter les autres. Alors, au lieu de reporter sa colère sur autrui ou de passer son énervement sur son voisin, on peut choisir une attitude plus adulte. Une bonne suggestion est de s'observer et se dire : « Tiens, je suis en colère aujourd'hui ». On accepte le sentiment qui nous anime au lieu de le nier. Cela permet de mieux gérer son état émotionnel et, notamment, de faire tomber la pression. Deuxième avantage : on épargne ses collègues de travail, qui, sinon, profitent du climat électrique que l'on sème.

Pessimisme ambiant. Fait-on partie de ces personnes qui se plaignent, traînent les pieds, se comparent sans cesse, ou encore de ceux qui estiment que leur poste n'est pas à leur mesure ? Au lieu de ronchonner et de se plaindre, l'alternative est de choisir une attitude active : prendre chaque jour, dans sa sphère personnelle, une initiative pour améliorer les choses et avancer vers sa vérité.

Des vents contraires, il y en aura toujours, à certains moments de la vie. Des personnes mal lunées aussi. Bien choisir le camp dans lequel on se range et le climat auquel on contribue, donne au voyage davantage d'agrément et de sens.