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Les Français sont les moins satisfaits de leur entreprise

SANS | publié le : 13.01.2004 |

E & C : ISR, société spécialisée dans les enquêtes réalisées auprès des salariés, publie, pour la première fois en France, les résultats de son baromètre mondial annuel sur la satisfaction globale des salariés. Comment est-il constitué ?

D. R. : Nous réalisons ce baromètre à l'aide d'un indicateur agrégé, qui comprend les perceptions des salariés sur douze thèmes allant de la formation et des possibilités d'évolution à la rémunération, en passant par la façon dont ils sont encadrés, responsabilisés ou encore évalués. A cela, s'ajoute leur opinion sur la politique de leur entreprise. Les personnes interrogées - plus d'un million, dont 80 000 Français - font partie d'une base dans laquelle sont représentées les dix économies mondiales les plus puissantes.

E & C : Quels sont les principaux enseignements de l'enquête 2003 ?

D. R. : Nous pouvons tout d'abord observer des écarts importants entres deux ensembles : le Mexique, le Brésil, le Canada et les Etats-Unis, d'un côté, et tous les autres. Ces quatre pays peuvent se flatter d'obtenir les meilleurs taux de satisfaction des salariés à l'égard de leur entreprise (entre 71 % et 65 %). En Europe, c'est l'Allemagne qui arrive en tête, avec 59 % de réponses positives. La France, pour sa part, est en queue de peloton, à la 8e place (55 %). Ce résultat confirme une tendance voulant que la satisfaction des salariés français stagnent. C'est le cas depuis cinq ans. Même les salariés japonais, pourtant derniers du classement, commencent à juger positivement leur situation de travail.

E & C : Quels sont les thèmes pour lesquels la satisfaction des salariés français est plus modérée ?

D. R. : Avant tout, notons le bon score obtenu par la nature du travail et le sentiment d'accomplissement personnel qui y est lié (77 % d'avis favorables). De même, les salariés français jugent positives l'organisation et l'éthique de leur entreprise. En revanche, ils émettent davantage de réserve sur leur charge de travail (43 %), leur rémunération (39 %) et la qualité de leur vie au travail (30 %).