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L'Unedic, de bon conseil pour se former

SANS | publié le : 23.12.2003 |

D'après une enquête menée auprès de demandeurs d'emploi ayant suivi une formation dans le cadre du Pare, les stages proposés et financés par l'Unedic favorisent l'insertion professionnelle.

Petit satisfecit à l'Unedic : le régime d'assurance chômage a mené une enquête auprès de 3 500 demandeurs d'emploi ayant suivi une formation dans le cadre du Pare (Plan d'aide au retour à l'emploi), fin avril 2003. Cinq mois après, que sont-ils devenus ? Ils sont 42 % à travailler en septembre. Le taux de reclassement est plus fort chez les hommes (45,1 %) que chez les femmes (38,6 %) et profite davantage aux moins de 25 ans (48,8 %) qu'aux plus de 55 ans (17,8 %).

Stages pertinents

L'insertion professionnelle dépend, toutefois, fortement du type de formation suivie. D'après l'Unedic, mieux vaut suivre des stages proposés par l'ANPE. Elaborés selon les besoins en main-d'oeuvre et repérés via des études de terrain, ils présentent une plus grande pertinence par rapport au marché du travail. Ainsi, 77 % des bénéficiaires de l'AFPE (Action de formation préalable à l'embauche) occupent un emploi en septembre 2003. Financée totalement par l'Unedic, cette formation est le meilleur passeport pour l'emploi. Les bénéficiaires des formations conventionnées (financées en totalité par l'Unedic) affichent également de bons résultats ; 49,5 % des stagiaires ont trouvé du travail.

Viennent, ensuite, les bénéficiaires des stages homologués prioritaires (45 %), cofinancés avec l'Etat et les collectivités locales, et les bénéficiaires de formations homologuées non prioritaires (40,4 %). A l'inverse, le niveau de réussite des formations non homologuées est beaucoup plus faible (34,8 %). Dans la majorité des cas, l'emploi occupé est en contrat à durée déterminée, 35 % décrochent un CDI.

Un milliard d'euros

Selon le régime d'assurance chômage, « 4 % du budget total de l'Unedic, soit un milliard d'euros, sont dédiés aux formations ». « Ce chiffre pourrait passer à 10 % dans les dix ans à venir », note Jean-Pierre Revoil, directeur général du régime. Une façon de réduire le fossé entre demandeurs d'emploi et recruteurs.