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« La situation des ingénieurs quinquas est satisfaisante »

SANS | publié le : 02.12.2003 |

E & C : L'Amicale des anciens élèves de l'Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne a organisé, le 2 décembre dernier, un colloque sur l'emploi des cadres de plus de 50 ans. A cette occasion, vous avez présenté une étude, menée par la junior entreprise, sur "La situation de l'emploi des ingénieurs de plus de 50 ans"*. Qu'en est-il ?

C. O. : Bonne surprise : nous avons constaté que la situation des ingénieurs civils des Mines en fin de carrière reste relativement favorable. Mis à part les demandeurs d'emploi qui représentent 5 % de notre échantillon, 80 % des Mineurs interrogés se disent satisfaits de leur situation actuelle. Moins bien lotis, les retraités et les préretraités qui sont un peu plus de 70 % à n'avoir pas réellement choisi de sortir du monde professionnel. Par ailleurs, les Mineurs semblent mieux tirer leur épingle du jeu que l'ensemble des ingénieurs. Alors que, chez les plus de 50 ans, 25 % des ingénieurs disent avoir subi un déclassement au cours des cinq dernières années, les ingénieurs des Mines sont moins de 20 % dans cette situation.

E & C : Comment cette population envisage-t-elle sa fin de carrière ?

C. O. : En grande majorité, les ingénieurs des Mines partiront à la retraite entre 61 et 65 ans, pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Pour autant, ils ne semblent pas prêts à quitter au plus vite et à tout jamais le monde du travail. Parmi leurs motivations à rester, nous relevons la rémunération attractive, le plaisir et l'intérêt du travail, la formation des jeunes cadres, l'impression et le désir d'être actif, la reconnaissance sociale liée à la fonction, etc. Par ailleurs, notons que si la très grande majorité des interrogés ayant entre 50 et 69 ans voient leur fin de carrière dans un emploi à temps plein, quelques-uns envisagent le temps partiel (5 % des 55/59 ans, 12 % des 60/64 ans et 18 % pour les plus de 65 ans). Ils sont aussi 5 % à opter pour une fonction de consultant indépendant.

* Enquête réalisée durant l'été 2003 auprès des 694 élèves des promotions allant de 1956 à 1971 des Ecoles des mines de Paris, Nancy et Saint-Etienne.

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