Le 6 novembre dernier, PSA Peugeot Citroën et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT-FO et GSEA (Groupement des syndicats européens de l'automobile) ont conclu un accord qui prévoit, pour une durée de trois ans : de recruter, pour chaque filière professionnelle, « une proportion de femmes équivalente à celle des candidatures reçues, reflétant elle-même celle des filières de formation nationales » ; de développer les coopérations avec l'Education nationale et des organismes éducatifs afin de promouvoir l'orientation des femmes vers des filières techniques et scientifiques liées aux métiers de l'automobile ; de recenser les métiers où la mixité est absente ; d'aménager les postes et de former aux métiers techniques.

Cet accord prévoit également de garantir des niveaux de salaires équivalents, de répartir les promotions entre hommes et femmes, d'augmenter le taux de féminisation de l'emploi au sein des filières les plus évolutives, notamment dans l'accès des postes à responsabilités, et de fixer des objectifs chiffrés par établissement.

Il stipule, en outre, d'adapter les installations sociales et de mettre en place des services de proximité permettant de concilier vie personnelle et vie professionnelle : aménagement d'horaires, garde des enfants, accompagnement individualisé après un congé maternité ou un congé parental, aide au rapprochement des conjoints...

La CGT, majoritaire au sein du groupe, salue un certain nombre d'avancées, mais réserve sa réponse, pour l'instant, en attendant les résultats de la consultation de sa base.