Effet de mode oblige, le knowledge management a d'abord été perçu comme une panacée. Vu comme un moyen d'optimiser l'utilisation des informations et des savoirs au service de la performance, il est apparu parfaitement adapté aux nouveaux enjeux d'organisations en réseaux et à l'inflation exponentielle de l'information.

Si l'enjeu stratégique du knowledge reste évident, les dirigeants attendent, aujourd'hui, des résultats concrets. A l'heure où l'optimisation des ressources est l'un des atouts de la performance, capitaliser sur les connaissances acquises par l'entreprise est plus que nécessaire, c'est indispensable.

Au-delà des destins individuels qui se déclinent rarement, aujourd'hui, dans une seule entreprise, la communauté productive doit garder jalousement son âme et surtout ses savoirs pour être compétitive. C'est à ce KM de deuxième génération, si l'on peut dire, qui a quitté les devants de la scène médiatique pour devenir une réalité à la fois quotidienne et pérenne, que Laurent Veybel et Patrick Prieur entendent nous initier.

Dans un premier temps, les auteurs rappellent l'histoire du KM et dressent une typologie des entreprises relativement à cette problématique. Dans un second temps, ils tentent de cerner l'éventail disparate des réalités et des pratiques. Enfin, dans une troisième partie, ils explorent la panoplie des outils. Un texte qui, au-delà du credo, se veut d'abord pratique.