Comme chez Flodor cet été, les dix salariés de Mécalair, à Figeac (46), une petite entreprise spécialisée dans la sous-traitance aéronautique, ont trouvé porte close à leur retour de vacances, le 25 août dernier. Le patron avait profité des vacances pour déménager l'entreprise.

Etonnés, ils ont téléphoné à la gendarmerie, puis à l'inspection du travail. Ce n'est qu'en rentrant chez eux qu'ils ont trouvé une convocation pour un entretien préalable de licenciement. « Le patron reconnaît qu'il y a eu maladresse et il s'en excuse. Il assure également qu'il paiera les salariés jusqu'à la date de l'entretien de licenciement. Comme il y avait moins de commandes, il pensait que les salariés se doutaient que l'entreprise était en difficulté. Moi, je dis que c'est un comportement de voyou », déclare l'un des responsables de la CGT.

Sur les dix salariés, trois ont eu une proposition pour aller travailler près de Bordeaux, dans une autre petite entreprise appartenant au même patron.