Les candidats à la reprise d'Air Littoral, compagnie aérienne basée à Montpellier et à Nice, qui a déposé son bilan le 21 août dernier, ont jusqu'au 15 septembre pour se faire connaître auprès du tribunal de commerce.

D'ores et déjà, quatre repreneurs seraient intéressés, selon la direction de l'entreprise : le fonds d'investissement américain, Wexford, NGFI (Nouvelle génération finances), une société financière de Cannes , Jupiter, une société britannique de conseil en stratégie et une autre entreprise européenne.

La sélection se fera sur deux critères essentiels : la pérennité de l'activité et la sauvegarde du maximum d'emplois ; Air Littoral comptant 1 000 salariés dont 280 dans ses deux filiales (Air Littoral Industries) et l'Esma (Ecole supérieure des métiers de l'aéronautique).

Pour l'heure, c'est Wexford le favori. Le fonds d'investissement, propriétaire de deux compagnies régionales aériennes, avait déjà présenté deux offres de rachat, l'une, en juin 2001, après la déconfiture de Swissair, l'autre, au printemps, avant la liquidation judiciaire. Mais les négociations avaient échoué, l'Etat, principal créancier, ne voulant pas effacer la dette de la compagnie, qui s'élevait à 60 millions d'euros. Le fonds d'investissement pourrait prévoir d'injecter 37 millions d'euros dans les prochains mois et porter la flotte à 40 avions (32 actuellement). Parallèlement, TAT Industries pourrait se porter acquéreur des deux filiales de la compagnie.