Glencore, l'actionnaire principal de Metaleurop, s'en sort bien. Et pour cause, les juges lui ont donné raison et ont débouté en appel le ministère de l'Ecologie et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le 6 août dernier, de leur demande d'expertise financière de Metaleurop.
Par conséquent, le groupe suisse est dégagé de toutes responsabilités sociales et environnementales après le dépôt de bilan de la fonderie de Metaleurop de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), intervenu en janvier dernier.
Ni les frais de dépollution du site, classé Seveso 2, ni le versement des indemnités de licenciement, ni le coût du reclassement des 830 salariés concernés ne peuvent donc lui être, aujourd'hui, réclamés.