Le 26 juin dernier, Louis Gallois a présenté aux directeurs d'établissement et aux organisations syndicales un plan « d'économie et de reconquête », baptisé Starter. L'objectif : économiser 100 millions d'euros d'ici à la fin de l'année, pour compenser, en partie, les pertes dues aux grèves du printemps (estimées par la direction à 250 millions d'euros). « Ce programme de rigueur comporte des recettes particulièrement dangereuses comme le gel des embauches, la non-régularisation des emplois jeunes et la suppression des négociations salariales qui devaient se tenir à la fin de ce premier trimestre », a dénoncé Eric Falempin, secrétaire général de FO cheminots.

La direction a confirmé la limitation des embauches, des mesures d'économie touchant, entre autres, les achats et les charges de personnel, ainsi qu'une réorganisation du fret et un programme de reconquête des clients sur les grandes lignes.